Je voudrais traiter ce nouveau chapitre par deux anecdotes qui me sont arrivées, ceci dans le but d’arriver à ce que chacun se pose la question : « La vie n’est elle que coïncidences, hasard ou suivons nous une voie toute tracée à l’avance ». Une force invisible nous pousserait elle à faire certaines choses, à nous rendre dans des lieux précis, à rencontrer des personnes et pourquoi pas parfois trouver l’amour ? Tout ou partie de notre vie serait il écrit à l’avance ? Pour ma part si la vie que nous menons, les actions que nous engageons n’étaient dues qu’au simple fait du hasard, la voyance n’aurait aucune raison d’exister, pire, elle serait la plus grande supercherie que le monde ait connu. Le débat serait long à mener tant les idées, les opinions de chacun et de chacune divergent. Je vous laisse donc seuls juges des deux récits qui suivent.
Un accident révélateur
Dans le premier chapitre, je vous racontais une période de ma vie où j’étais élevé chez une nourrice à Guipavas, placé par la DASS. C’est une période de ma vie où, contrairement à beaucoup de gens qui ont subi le même sort, à été très bonne, emplie d’amour que me donnait « la dame » ( je ne veux pas citer son nom par respect). Les années ont passé, j’allais de temps à autre lui rendre visite et passer la journée avec elle histoire de donner chacun de nos nouvelles. Mon couple s’étant brisé, je ne voulu pas montrer mon échec à ma nourrice et c’est ainsi, par pure bêtise humaine que mes visites stoppèrent et je ne la revis jamais.
Quelques quinze années plus tard, alors que j’essayais de garer ma voiture le long du trottoir de chez cash-converters situé près du Leclerc de brest kergaradec, j’entamais une marche arrière. Au même moment, une demoiselle sortait du garage Fiat au volant d’une voiture toute neuve, le choc fut inévitable et je lui abîmais son auto toute neuve. Aucun de nous deux n’ayant de constat amiable sur soi, je demandais à la personne si je pouvais la suivre jusqu’à chez elle, à Guipavas, où elle en disposait d’un, ce qui se fit sans problème.
Qu’elle ne fut pas ma surprise quand je la vis s’arrêter dans la rue St Thudon, celle là même où j’avais été élevé et pour parfaire le tout, à hauteur de la maison voisine de celle de ma nourrice.
Une fois rentrés chez elle, nous discutions de notre accident puis de mon passé et je ne pus m’empêcher de lui dire que lorsque j’étais petit, je venais manger des tartines de confiture chez elle qui, à l’époque était la maison de sa grand-mère et donc que je côtoyais assez souvent. Je m’empressais aussitôt de lui demander des nouvelles de ma nourrice, cette personne que j’avais tant aimé et que j’aime toujours d’ailleurs et elle me dit qu’elle avait rejoint le Bon Dieu un ans plus tôt et que désormais c’était son fils Pierre qui était à présent son voisin.
Hasard ou pas, il faut bien avouer que la vie nous réserve bien des surprises et ce, dans tous les domaines, tout comme dans celui qui suit.
Les amours voisins.
Il y a maintenant environ deux ans de cela, j’étais amoureux d’une fille que j’appellerai Sabine par soucis de discrétion, elle aussi de Guipavas (comme par hasard). Elle était en pleine rupture amoureuse et en même temps souffrait du décès de son père, en fait je crois que cette personne était plus ou moins perdue et me rencontra plus pour l’aide que je pouvais lui apporter que par amour. D’ailleurs il ne se passa vraiment pas grand chose entre nous étant le seul vrai amoureux dans l’histoire. Elle était plutôt en demande d’autre chose, mon côté médium mais malgré tout je l’ai aimé aussi fort qu’un homme puisse aimer une femme. Enfin bref, là n’est pas le sujet…
Voyant que ce n’était pas réciproque, je décidais de ne plus revoir Sabine pour me protéger de mes propres sentiments et avancer dans ma vie amoureuse.
Quelques temps plus tard, une autre femme vint croiser ma vie sentimentale et là encore, la surprise fut de taille quand elle me proposa, après une balade dans les bois vers Sainte Anne du Portzic, d’aller boire un café chez elle. Nous quittions donc Sainte Anne direction… Guipavas. Sur le chemin, quelque chose dans ma tête me disait que j’allais avoir une surprise et ce fut vraiment le cas quand on s’arrêta chez elle. Cette personne se trouvait être la voisine d’en face de la femme que j’aimais auparavant, les enfants des deux familles jouaient ensemble tantôt chez l’une, tantôt chez l’autre. Un moment de panique me surprenait car je me disait qu’à tout moment, les enfants de mon ex-amie pouvaient arriver et troubler ainsi ma visite. C’était une pensée absurde, je ne trompais personne mais je me sentais coupable de quelque chose que je ne pouvais expliquer et je décidais, dans la foulée, de rentrer chez moi, le cœur serré. J’avais eu mon lot d’émotion pour la journée.
Encore, peut-être, une belle preuve que le hasard où le non-hasard est là pour faire de nos vies ce qu’elles sont.
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